Chers frères et sœurs,
L’église de Charly contient des réalisations de Louis Ribes qui a abusé de nombreux enfants.
Certains d’entre vous ont manifesté leur incompréhension face au projet de les remplacer.
Cette réaction peut se comprendre ; il est vrai que, dans l’histoire, on a souvent distingué l’artiste de ses œuvres.
Il ne peut pas en être ainsi dans le cas présent. D’abord parce que la plupart des victimes sont toujours vivantes. D’autre part parce que, ayant servi de prétexte pour abuser les enfants, ces réalisations ont un lien direct avec leur souffrance.
C’est pourquoi le diocèse soutient la décision du maire de retirer ces vitraux, et financera leur remplacement. Même si cela peut représenter une sorte d’arrachement, nous voulons, au nom du Christ, manifester notre volonté de donner la priorité aux personnes victimes.
En comptant sur votre compréhension, je vous assure de ma prière et de mon dévouement.
+ Olivier de Germay, Archevêque de Lyon