4° Pâques : Dimanche du Bon Pasteur : Soyons des bons bergers les uns pour les autres !!!

Jean 10, 11-18 : Je suis le bon pasteur, le vrai berger.

 

Aujourd’hui, nous célébrons le dimanche du Bon Pasteur. Cette belle image de Jésus, Bon Pasteur, chargeant sus ses épaules la “brebis perdue”, est devenue très tôt dans l’Eglise l’icône de Jésus. Cette image est un appel à la communion fraternelle entre nous tous. Le Bon Pasteur « connaît ses brebis et ses brebis le connaissent ». C’est seulement à partir de cette étroite proximité, de cette connaissance mutuelle et de cette communion de cœurs, que le Bon Pasteur partage sa vie avec ses brebis. Et c’est vers cette communion et connaissance mutuelles que nous devons cheminer aussi aujourd’hui dans l’Eglise.

 

Cette image est en même temps un appel à la conversion, adressé à ceux et celles qui, dans la communauté chrétienne, peuvent revendiquer le titre de pasteurs : les évêques, les prêtres, les diacres, les religieux et les religieuses, les catéchistes, les responsables des différents groupes apostoliques, les responsables de Scouts, les maîtres de chœur, les enseignants, sans oublier les parents.

 

         Mais ce n’est pas tout : Le Bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. C’est aussi un trait caractéristique. L’amour de Jésus est sans limite. Il nous aime tous d’un amour qui ne fuit pas face au danger mais qui donne sa vie pour sauver le troupeau.

Le pasteur qui ressemble à Jésus ne pense qu’à ses brebis, ne « fuit » pas devant les problèmes, « n’abandonne pas ses brebis ». Au contraire, le Bon Pasteur est soucieux de ses brebis ; il se tient auprès d’elles, les défend, se dévoue pour elles, « expose sa vie » en cherchant leur bien. Il est attentif aux plus faibles et aux plus démunis.

Le Christ est le vrai Bon Pasteur qui a donné sa vie pour les brebis que nous sommes (cf. Jn 10, 11) en s’immolant sur la croix. Il connaît ses brebis et ses brebis le connaissent, comme le Père le connaît et comme il connaît le Père. Ce n’est pas une connaissance superficielle et extérieure, ni seulement une connaissance intellectuelle ; c’est une relation personnelle profonde, une connaissance du cœur, qui finit par se transformer en amitié, car c’est la conséquence logique de la relation de celui qui aime et de celui qui est aimé ; de celui qui sait à qui il peut faire pleinement confiance.

L’attitude des brebis doit être d’écouter attentivement la voix du berger et de le suivre. Le suivre avec une décision qui engage toute notre existence : notre intelligence, notre cœur, toute notre force et toute notre action, en suivant ses traces.

 

L’évangile de st. Jean nous rappelle aussi qu’il y a « des brebis qui ne sont pas de cette bergerie » et qui vivent loin de la communauté des croyants. Mais Jésus dit : « Je dois les attirer aussi vers moi afin qu’elles entendent ma voix ».  Celui qui cherche Dieu en vérité, éprouvera tôt ou tard cet attrait de Jésus au fond de son cœur. D’abord, avec des réticences peut-être, ensuite avec plus de foi et de confiance, et un jour, enfin, avec une joie profonde.

 

Aujourd’hui c’est la Journée mondiale de prière pour les vocations. Tous les ans, le 4ème dimanche de Pâques, l’Eglise universelle est invitée à prier pour les vocations. C’est une journée à la fois de réflexion et de prière; l’occasion pour tous les jeunes de se laisser interroger et de poser les questions qui traversent leurs vies et leurs choix !

Les croyants, remplis de l’Esprit du Bon Pasteur, pourront nous aider, et les aider, à créer le climat de rapprochement, d’écoute mutuelle, de respect réciproque et d’humble dialogue dont nous avons bien besoin. Soyons des Bons bergers les uns pour les autres. Amen !