24 heures pour le Seigneur

J’ai, comme tous les ans, beaucoup apprécié la Matinée du Pardon à Vourles, avec toutes ses propositions qui nous donnent à réfléchir et à dialoguer en toute sérénité avec le Seigneur, en étant bercés et aidés par une très belle musique religieuse en fond :
temps d’adoration, approfondissement silencieux de textes sur la joie du pardon, film à la sacristie, prières à déposer devant la croix accompagnées de la pose d’un lumignon, très beau texte sur l’eau des fonts baptismaux, points « écoute » tenus par des laïcs pour des personnes ayant envie ou besoin de parler de choses qui leur pèsent ou leur tiennent à cœur, et, bien sûr, quatre prêtres disséminés dans l’église prêts à donner le Sacrement de la Réconciliation à ceux qui le désiraient…
Dès l’arrivée dans l’église, après un accueil discret et souriant, on se retrouve plongé dans une atmosphère de calme et de sérénité et j’avoue que j’ai eu toutes les peines du monde à repartir, tant j’étais bien, baignée dans cet amour de Dieu qui se ressentait dans toute l’église….
Après un tel moment de grâce, on ne peut que dire : loué sois- tu, Seigneur!
Et merci à notre pape François pour cette année de la miséricorde qui nous fait vivre tant de beaux et profonds moments de grâce.           C.

Tout d’abord pour ceux qui le souhaitaient, nous nous sommes rassemblés en arc de cercle pour louer le Seigneur,
Les chants portaient notre cœur vers le Christ ; après l’évangile plusieurs propositions nous ont été données :
Recevoir le sacrement de réconciliation, écrire pour demander pardon et le remettre au Seigneur, l’adoration, méditer l’évangile.
Le silence s’est installé comme une évidence et là, j’ai ressenti un apaisement total,
Il régnait une atmosphère de plénitude, comme si Le Christ nous prenait dans ses bras pour nous transmettre tout son amour, sans aucune condition ; j’ai été très émue de ce moment, puis je suis repartie sereine.
Je remercie toutes les personnes qui ont contribué au bon déroulement de tous ces petits ateliers.              M.

Lorsque j’ai entendu parler des « 24 heures » pour le Seigneur, je n’étais pas très emballé.
D’une part, « 24 heures » me rappelait une série ou un film dans lequel l’action, la vitesse et la violence sont omniprésentes et d’autre part, comme si j’avais seulement 24 heures à consacrer au Seigneur et que, si je ratais ce rendez-vous avec l’amour du Seigneur, je n’en retrouverais pas d’autre.
Mais au fur et à mesure que la date approchait, une urgence, une folle attirance et un bonheur profond d’assister à cette journée se faisait sentir en moi (l’Esprit Saint nous pousse toujours vers ce à quoi nous sommes appelés !).
Le jour « J », tout a commencé par la soirée de louanges où les chants, la musique et les prières m’ont conduit vers un lâcher prise.
Ensuite, les témoignages de Laurent et d’Édouard m’ont fait comprendre, une nouvelle fois, que témoigner de sa foi n’est pas facile mais nécessaire et indispensable.
Puis, ce fut l’adoration, où je me suis baigné dans la Lumière et l’Amour du Seigneur : un Amour vrai.
Le lendemain matin, j’étais présent en tant qu’écoutant (personne laïque qui est à l’écoute de celles et ceux qui ont à confier des personnes, des prières ou simplement parler).
Durant ces deux heures, ce ne sont pas les minutes ou les secondes qui s’écoulaient mais mes pensées qui s’égrainaient en prières tel le chapelet : c’est le Christ sur la Croix qui m’ouvrait ses bras pour m’accueillir pleinement, se rendant disponible et écoutant ce que j’avais à lui confier.
Sachant nos prêtres proches pour le sacrement de réconciliation, une phrase du saint Curé d’Ars m’est venue en tête : « Ce n’est pas le pécheur qui revient à Dieu pour Lui demander pardon, mais c’est Dieu qui court après le pécheur et qui le fait revenir à Lui ».
J’étais juste pressé d’offrir au Seigneur, mes péchés, ce qui alourdissait mes pas pour aller pleinement vers l’autre et recevoir son pardon, passant par la parole et les mains du prêtre.                   F.

Merci à toutes les personnes qui ont préparé la Matinée du Pardon à Vourles !
En entrant dans l’église, non seulement j’ai été accueillie par l’équipe présente, mais on sentait le lieu habité !
Sa présence était si sensible au milieu de vous tous, que l’émotion m’a saisie pendant l’échange avec un de nos prêtres !
Merci encore pour ce temps « hors du temps » !         A.