Page mise à jour le 10 octobre 2011
CHARLY
- Eglise Notre-Dame
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L'église
a longtemps porté le nom de
Saint-Antoine-Abbé.
Vers
1225, l'Abbé d'Ainay décide la constructionde
l'église, édifice rectangulaire roman, avec le clocher en
surplomb du porche d'entrée, entourée d'un
cimetière où les paroissiens étaient
enterrés. A l'époque, l'église était
beaucoup plus petite qu'aujourd'hui. Au XIIIème siècle,
comme beaucoup d'églises, elle servait de refuge à la
population en cas de danger.
Remaniée et agrandie
en 1555, le clocher à l'origine à l'aplomb du
porche d'entrée fut reconstruit à l'est, le
choeur fut édifié à voûtes
basses ogivales, éclairé de cinq
fenêtres également ogivales, devenant ainsi un
clocher gothique. De 1634 à 1751, on construisit deux
sacristies et une tribune.
Allongée et
élargie, elle est à peu près telle que
nous la voyons aujourd'hui. A noter dans le choeur quatre panneaux
peints par Jean-Baptiste Frenet (1814-1889),
élève d'Ingres. Un incendie en 1951 dans la
chapelle ,de la Vierge fit quelques dégats. Et dans cette
période de l'après-guerre 39-45 où
bien des changements eurent lieu dans les églises, celle de
Charly n'échapppa à ces modifications: le
clocheton qui couronnait le clocher fut abattu. Statues et
stations de chemin de croix furent enlevées, la chaire
déposée, la table de communion
supprimée.
A la place de l'autel fut
posée une belle table Renaissance en pierre provenant du
parc d'une propriété de Charly datant de 1578.
Les chaises furent remplacées par des bancs et les vitraux
de
G. Dufêtre et A. Burlet disparurent au profit de ceux de
Raphaël Lardeur en 1959 et de Louis Ribes, de 1965
à 1974.
Enfin, à la place de
l'ancien cimetière entourant l'église, un
agréable jardin trouva son emplacement.
En
2008, la Ville de Charly, avec le concours de la Paroisse, lance une
vaste restauration de l'édifice. En novembre, après mise
à niveau du sol du choeur, il est recouvert de dalles anciennes
ou nouvellement acquises.
En
avril 2010, la restauration est terminée : les autels, les
retables, les statues, les peintures de JB Frénet, ainsi que le
porche d'entrée, sont renovés. Les plafonds et les
enduits à la chaux des murs sonbt refaits
MILLERY
- Eglise
Sainte Croix
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C'est à l'emplacement
d'un petit oratoire où l'on priait depuis longtemps que,
vers 1460, l'église fut construite. Elle n'était
composée alors que d'une nef et d'un sanctuaire. A cette
construction, deux chapellles s'ajoutèrent à
l'édifice : celle de la Sainte Vierge vers 1545 et celle du
Sacré-Coeur entre 1600 et 1650. Le clocher est de style
clunisien : cela veut dire qu'il a quatre pans.
L'église a souffert de la révolution. A cette
époqsue, elle a servi de salle de réunion
après avoir été
"dévastée des attributs de la superstition et du
fanatisme". Les trois cloches furent descendues et fondues pour faire
des baïonnettes.
En 1851, elle a été rénovée
et agrandie, puis en 1891, elle a été
entourée d'une barrière de fer forgé.
L'intérieur de l'église fut restauré
deux fois au cours du XXème siècle. Des vitraux
furent installés : le maître-autel de marbre fut
modifié selon les normes de la Réforme liturgique
issue du Concile Vatican II.
En 2008, ce clocher a été surmonté
d'un clocheton. Ce clocher est donc aujourd'hui "mornantais" (voir
photo)
VERNAISON
- Eglise
Saint Denis et Saint Blaise
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A
l'origine, du point
de vue religieux, "Verneyson" dépendait de l'abbaye d'Ainay.
Le 26 février 1153, le prieuré et
l'église romane devinrent possession des
bénédictins de l'abbaye d'Ainay
installés ici pour défricher la forêt.
En 1518, la paroisse se scinda en deux villages : "Charli" et
"Verneyson".
Devenue trop petite, l'église fut abandonnée
et, en 1869, le 11 juillet, commença la
construction d'une nouvelle église sur un terrain de la
famille Serre. Elle fut consacrée le 25 mai 1873.
Au XXème siècle, divers aménagements
furent exécutés pour s'adapter aux nouvelles
dispositions liturgiques.
Des trois cloches de l'église actuelle, deux se
trouvaient dans l'ancienne église ; la plus
petite, datant de 1824, fut refondue en 1895. Le bourdon fut
béni par Mgr. Coullié, archevêque de
Lyon, le 18 août 1895.
VOURLES
- Eglise
Saint Bonnet
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Lorsqu'il est arrivé
à Vourles, en 1822, le Père Querbes a
trouvé une église en mauvais état.
Cette église n'existe plus. Ce n'est pas lui qui prit
l'initiative des travaux : le projet existait avant son
arrivée. Mais, avec l'aide du maire, M. Magneval, avocat
bien introduit à la préfecture et de quelques
autres notables, il fit avancer le dossier.
L'église fut démolie. La nouvelle est
bâtie à angle droit avec l'ancienne. Elle est plus
grande. Cette
église de Vourles, que Querbes a vu construire de 1826
à 1828 alors qu’il
ébauche son projet de fondation,
est de
style basilical,
le style de la basilique Saint Jean de Latran à Rome, donc
très «romaine» et non pas romane comme
le
bâtiment
primitif du 12e
siècle
qui
l’a précédé... Une
architecture qui
n’était pourtant pas à la mode en son
temps. Il aura d’ailleurs fallu, semble-t-il, que Querbes
apprenne à la
connaître pour l’apprécier ce
qu’il a tout de
même pu faire quand il est allé à
Rome en 1838.
La commune acheta une maison et un jardin attenants pour loger
correctement la bâtisse et assurer un dégagement
(place). En 1825, M. Farges, architecte de la ville, dressa les plans
de l'église.
La bénédiction de la première pierre
eut lieu le 25 avril 1826 et la construction, rondement
menée puisque, dè septembre 1827, le
Père Querbes invita Mgr. de Pins à venir
bénir l'église. Ce sera fait le 5 mai 1828.
Dans ses grandes lignes, l'église actuelle est celle du
Père Querbes. Mais l'autel de 1827 se trouvait au fond de
l'abside ; avancé, il a été
simplifié ; la sacristie a
été ajoutée après le
Père Querbes ; dans les chapelles de droite (Sainte Vierge)
et de gauche (Anges Gardiens) les statues aussi sont
postérieures (la statue de la Vierge est dûe
à Fabisch, le sculpteur de la Vierge de Lourdes