Samedi 25 mars, sacrement du pardon

25 MARS : au coeur du carême

« Que l’Esprit Saint nous aide à accomplir un vrai chemin de conversion pour redécouvrir le don de la Parole de Dieu, être purifiés du péché qui nous aveugle et servir le Christ présent dans nos frères dans le besoin… » (message du Pape François pour le Carême 217 –  Du Vatican, le 18 octobre 2016)

Samedi 25 mars de 14h30 à 17h30, église de Vourles :
des prêtres se tiendront à votre disposition pour offrir le sacrement du pardon.

RETROUVER LA JOIE DANS LE SACREMENT DE RÉCONCILIATION

Croire en un Dieu créateur, c’est reconnaître qu’il est à la source de tout. C’est pourquoi tout mal commis par l’homme affecte le cœur de Dieu. Il nous a créés pour un face à face, dans une clarté totale. Par le pardon nous est offerte la libération du mal où nous sommes et qui nous empêche de vivre pleinement ce pour quoi nous sommes créés.

Pourquoi dire nos péchés à un prêtre ? Ne suffirait-il pas de demander pardon directement à Dieu ?

Nous avons besoin de dire ce qui est enfoui au fond de nous pour en être libéré. Si ma conscience n’est pas en paix mon cœur est bouché. D’autre part suis-je objectif avec ce que je crois être mon péché ?

J’accepte de me laisser regarder par le Seigneur et je reconnais son amour.

C’est sous son regard que je peux reconnaître mon péché.

Confesser ne veut pas dire accuser mais reconnaître.

Qui est le plus important : Jésus Christ ou mes péchés ? En confessant l’amour de Dieu, je reconnais mon péché à la lumière de cet amour. Mon péché m’a éloigné de cet amour. Il n’est pas d’abord une faute morale ; il est avant tout le refus de se laisser aimer et d’aimer.
C’est le bonheur de se savoir « espéré » et pardonné par Dieu qui nous donne la capacité de reconnaître paisiblement nos péchés et de vivre la joie de la conversion.

La parole prononcée par le prêtre qui représente le Christ permet d’être relevé par la miséricorde accueillie de Dieu.

Si j’accueille en moi, cette vie nouvelle proposée par Jésus, si je fais grandir ma confiance en l’avenir et en quelques sorte ma confiance en Dieu, si l’Esprit, en moi accepte ma propre faiblesse, alors l’amour de Dieu peut engendrer un retournement : le pardon fait renaitre à la vie, il délie l’offensé de la vengeance et l’offenseur du mal fait.

Pour aller plus loin: une vidéo très éclairante sur le sacrement de réconcilation du père Potez :