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Troisième dimanche du temps ordinaire  - année A

26 janvier 2014

Les textes du jour (cliquez ici)

En un verset l’évangéliste Matthieu résume l’action de Jésus durant son ministère public : « Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple. » Quatre verbes qui en disent long : parcourir, enseigner, proclamer, guérir. A la suite de ce passage d’évangile, il faudrait ajouter le verbe « appeler », car Jésus ne réalise par son œuvre seul.

Tout d’abord, on a l’impression qu’il prend la suite de la mission de Jean-Baptiste. En effet, ce n’est que lorsque Jean-Baptiste a été arrêté que Jésus commence sa prédication et il semble reprendre les paroles mêmes de Jean-Baptiste : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. » Seulement, notons la différence majeure : Jean-Baptiste annonçait la proximité du Royaume, tandis que Jésus le réalise, il est lui-même ce royaume.

Ensuite Jésus ne tarde pas à appeler des apôtres pour les associer à sa mission. Plus tard il les enverra deux par deux en leur donnant ses propres pouvoir de guérir et de chasser les esprits mauvais. Jésus ne veut pas agir seul, il s’associe des hommes et finira, après sa résurrection, par se retirer pour laisser ses apôtres agir seuls, mais remplis de son Esprit après la Pentecôte. C’est ainsi que cela se passe dans l’Église depuis le début. L’Esprit est donné à tous ceux qui acceptent de le recevoir et de mettre en route pour parcourir, enseigner, proclamer, guérir…

On ne cesse d’entendre que chaque baptisé est appelé et que la mission n’est pas réservée à un petit nombre, mais est l’affaire de tous. Dans quelle mesure suis-je capable d’écouter vraiment cet appel ? Et si Jésus voulait vraiment passer par moi pour réaliser une partie de son œuvre. Sans moi il manquera un petit bout du Royaume de Dieu. Certainement que Jésus ne me demande pas de quitter ma maison ou mon boulot, mais il y a bien quelque chose qui me retient encore et que je pourrais lâcher pour être davantage disponible à l’invitation du Seigneur. Qu’est-ce donc Seigneur ?

Michel Lovey