Désir de Dieu

EN L’ABSENCE DU PRÊTRE : COMMUNION SPIRITUELLE ET CONFESSION DE DÉSIR

Sommaire

La Communion Spirituelle.

La meilleure définition qui ait été faite de la Communion Spirituelle reste sans doute celle du Concile de Trente : « Elle consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste, avec une foi vive qui agit par la charité et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement » (Session XIII, c. 8).

Pour ce qui est des fruits (ou effets) de cette Communion de Désir, les théologiens affirment que ce sont les mêmes que ceux de la Communion Sacramentelle. Résumons-les en quatre mots avec Saint Thomas : « Comme l’autre communion… elle soutient, fortifie, répare et réjouit ». Sans oublier l’effet principal qui est de nous unir au Christ d’une manière si intime que nous puissions dire avec saint Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20).

Cependant, il faut maintenir que si les effets sont identiques, de même nature que ceux du Sacrement, ils ne peuvent atteindre la même intensité, à égalité de ferveur de la part du communiant. Il est évident que le Sacrement a une efficacité qui Lui est propre, et qui vient des mérites de Jésus-Christ.

Y a-t-il des actes spéciaux qu’il est nécessaire de produire ? La plupart des auteurs recommandent de faire les mêmes actes que ceux qui sont indiqués avant et après la Communion, que l’on peut résumer ainsi :

  • Acte de contrition : Je confesse à Dieu Tout-puissant. » ou « Seigneur, je ne suis pas digne… »
  • Acte de foi vive, qui nous représente Jésus-Christ victime immolée pour nous.
  • Acte de désir, désir ardent de nous unir à Jésus dans le Sacrement si c’était possible.
  • Acte de demande, qui nous fait implorer les Grâces qui sont promises à ceux qui se nourrissent de l’Eucharistie.
  • Acte d’action de grâces. N’hésitez pas à nous engager à adorer notre Sauveur au dedans de nous, comme si nous avions communié réellement, à Le remercier etc. …

La Confession de désir.

La Pape François, à ce propos, nous explique que : « Si tu ne trouves pas de confesseur, il faut que tu t’adresses directement à Dieu ». Si on se trouve dans l’impossibilité de se confesser, le Catéchisme de l’Église Catholique dit : « la confession individuelle et intégrale, suivie de l’absolution, demeure le seul mode ordinaire pour lequel les fidèles se réconcilient avec Dieu et l’Église ; sauf si une impossibilité physique ou moral dispense d’une telle confession ».

Ainsi, « si tu ne trouves pas de confesseur, il faut que tu t’adresses directement à Dieu » en lui disant ainsi la vérité, en lui demandant pardon. Avec « un acte de contrition bien fait » la grâce de Dieu agira et notre âme deviendra « blanche comme la neige ». Cependant, il est nécessaire d’aller se confesser plus tard.

L’acte de contrition.

L’acte de contrition est la souffrance d’un cœur qui regrette le péché et pleure son mal, non pas tant pour craindre du châtiment, que par douleur d’avoir blessé l’Amour du Père.

Sans contrition sincère le pardon ne peut être donné, parce que l’orgueil de l’homme fait obstacle à la miséricorde de Dieu.

Il est donc nécessaire de prendre un temps de 10 minutes pour se préparer à la confession (si on peut se confesser). Prenez ce temps en amont, regardez Jésus, puis, dans la lumière de son Amour, faire un examen de conscience : rappelez-vous les péchés et les mauvaises habitudes qui entachent votre vie. S’il y a possibilité de confession, une fois cette préparation terminée, la célébration commence.