A la découverte des étoiles – Journal N°27 – décembre 2014

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Pépinière d’étoiles visible l’hiver dans la constellation d’Orion. (nébuleuse visible à l’œil nu et aux jumelles en dessous des 3 étoiles de la ceinture d’Orion). « Orion Nebula – Hubble 2006 mosaic 18000 », par Nasa, Esa, M. Robberto (Space Telescope Science Institute/Esa) and the Hubble Space Telescope Orion Treasury

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Nébuleuse formée à la fin de vie d’une étoile (visible l’été). The Hubble Heritage Team (Aura/STScI/ Nasa)

Malgré un été plutôt maussade, peut-être avez-vous pris le temps de profiter du ciel étoilé pendant vos vacances ?
Quelques conditions sont nécessaires : à part un ciel sans nuages, il faut être éloigné des lampadaires des villes et villages et aussi éviter le surplus de lumière apportée par la lune.

Les périodes autour de la nouvelle lune sont les plus favorables pour contempler les astres. Dans ce cas, après les derniers feux du crépuscule, entre 23h et 4h du matin, vous avez pu admirer des milliers d’étoiles de toutes les couleurs et un grand nuage lumineux qui traverse le ciel de part en part : notre galaxie « la Voie Lactée ».

Les étoiles que nous pouvons deviner ainsi sont environ 200 milliards. Avec celles qui sont très proches de la terre donc très brillantes, l’homme a de tous temps imaginé des dessins d’animaux, de personnages ou d’objets, ce sont les « constellations ». La vision dynamique de l’univers est suggérée par les physiciens depuis le début du XXe siècle. Il y a 13,8 milliards d’années, l’espace était alors réduit à une boule d’énergie extrêmement petite en expansion qui potentiellement contenait toutes les étoiles et toutes les galaxies de l’univers actuel. Le tout se transforme et est constitué assez vite de deux éléments très simples : l’hydrogène et l’hélium.
Ciel ! La Terre joue la star
Ces grandes masses de gaz vont s’agréger sous l’effet de la gravitation (deux corps ont tendance à s’attirer : souvenez-vous la pomme de Newton et la terre), la température va augmenter et à un certain moment, des réactions de fusion nucléaire vont se produire tout en dégageant de la lumière : une étoile est née.
Suivant la taille du nuage de gaz initial, on va avoir des étoiles très grosses qui vont se transformer assez vite ou bien plus petites, de la taille de notre soleil, qui auront une durée de vie très longue. Lorsque les étoiles meurent, le plus souvent dans une gigantesque explosion (supernovæ), elles ensemencent l’espace d’éléments chimiques beaucoup plus complexes que l’hydrogène et l’hélium (carbone, silice, oxygène, azote et métaux). Puis, le cycle se renouvelle, les masses de gaz et de poussières vont s’agréger à nouveau pour former une nouvelle étoile et enrichir
l’espace d’éléments plus lourds. Ces nouvelles étoiles, en plus de planètes gazeuses comme Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune dans le système solaire, pourront être accompagnées de planètes formées par ces éléments. Dans notre système solaire, ce sont les planètes telluriques : Mercure,
Vénus, la Terre et Mars. Lorsque ces planètes sont situées à une distance optimale de leur étoile et que de l’eau liquide y subsiste, il y a alors quelques chances pour que la vie puisse s’y développer.

F. B. Membre de la Société astronomique de Lyon

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Si vous voulez en savoir plus, observer avec l’aide de votre télescope ou avec ceux du club, participer aux soirées dans les Monts du Lyonnais ou week-ends d’observation en montagne, vous pouvez contacter la Société Astronomique de Lyon.
Pour s’inscrire, rendez-vous à 17h15 avant les conférences mensuelles à la médiathèque de Saint-Genis-Laval.
Programme des conférences : http://www.soaslyon.org/
Société Astronomique de Lyon
Observatoire – avenue Charles André 69230 Saint Genis-Laval