Parcours Zachée ou comment vivre la doctrine sociale de l’Eglise au quotidien – Journal N° 27 – décembre 2014

Depuis le mois d’octobre dernier et jusqu’au mois de juin, dix-huit personnes suivent, dans notre paroisse le parcours Zachée. Ce parcours comprend, chaque mois, une soirée d’enseignement sur un aspect de la pensée sociale de l’Église (lire aussi P. 8 et 9) ainsi qu’un groupe de partage d’expérience. Parmi les participants au parcours nous avons rencontré Marie-Noëlle ThoZET :

Pourquoi avez-vous choisi de suivre ce parcours ?

Des amis avaient suivi le parcours Zachée et en avaient été profondément touchés, modifiant leur regard sur le monde environnant et les relations aux autres. J’ai acheté le livre et commencé à le lire. Le parcours m’appelait…

Que découvrez-vous ? que vous apporte-t-il ?

L’enseignement, les exercices et les échanges en petits groupes ont vite suscité en moi un écho : ils m’ont révélé que j’appliquais ce qui était suggéré mais en m’invitant à aller plus loin et plus profondément.

Ils m’encourageaient à prendre du recul, être encore plus à l’écoute des autres, savoir se dessaisir de ce qui peut être utile à son prochain. Par exemple, savoir trier les vêtements qui ne sont plus portés pour les donner, remettre des outils, des livres, des disques pour en faire profiter ceux qui en manquent : là, le don a un sens pénétrant et puissant.

Qu’est-ce que cela change dans votre manière de vivre votre foi ?

La réflexion et la méditation sur les sujets proposés m’ont conduite à être plus vigilante sur la portée de mes actes – car je me reconnais perfectionniste – vis-à-vis de mon prochain : famille, amis, relations. Dans mes résolutions et mes actions, le Christ est toujours présent à mes côtés.

En quoi ce parcours transforme- t-il ?

Il a favorisé ma recherche d’un art de vivre chrétien avec tous ceux que je rencontre, en allant davantage vers eux et en visant toujours la satisfaction d’autrui. J’ai découvert que la gestion de mes biens participe à l’oeuvre de création : effectivement, j’accueille souvent dans ma maison, je prête ma voiture, mes livres et mon ordinateur. Je me suis interrogée sur mon degré d’exigence par respect pour les autres, en les laissant vivre selon leur convenance.

Étant naturellement patiente et diplomate, ce parcours m’a permis de m’interroger sur les conséquences de ce que je pensais bien faire pour les autres.

Propos recueillis par Pascal Jacquet